Le 18e Sancy Snow Jazz a tiré sa
révérence, samedi
C'est dans une ambiance intimiste et tamisée que quelque 250 amateurs de
jazz éclairés et néophytes se sont réunis une dernière fois, hier, au casino du Mont-Dore, pour profiter de
l'ultime boeuf offert dans le cadre du 18e Sancy SnowJazz.
Un concert qui s'est, pour la première fois, depuis la création
même du Sancy Snow Jazz, joué hier, à guichet fermé, les précieux,sésames
s'étant vendus à un rythme effréné.
Symbiose entre musiciens et
public
La soirée s'est ainsi placée sous le signe du retour aux sources et du
swing, avec tout d'abord sur scène les quatre musiciens de Blues de Paris.
Formé il y a seulement quelques mois, ce groupe a transporté le public jusque
dans les années 50 et 60, époque où le blues instrumental était maître, avec
des artistes connus et reconnus comme Bill Doggett, Booker T ou encore The
MG's.
Enchaînant les classiques du blues au boogie, en passant par des reprises
de Ray Charles, Blues de Paris a offert une prestation haute en qualité qui a
complètement conquis le public. Avant que François Fournet et ses accolytes ne
laissent la place à Duke's men quintet. Avec eux, une autre page de la grande
histoire du jazz s'est
alors ouverte, avec une dédicasse toute
spéciale pour un artiste passé depuis longtemps à la postérité, Duke Eiington.
Compositeur afro-américain de jazz et de musique classique, celui-ci fut
un pianiste et un chef d'orchestre marquant des années 20. Un retour aux
origines du swing, avant que les quatre musiciens de J.B. Boogie ne partagent la scène avec l'étoile montante de la Nouvelle-Orléans,
le clarinettiste Evan Christopher.
« Lumière brillante et rafraîchissante de la scène nationale et
internationale », Evan Christopher a témoigné une fois encore de son incroyable
maîtrise technique, ce qui n'a pas manqué de rendre ]e
public aussi admiratif qu'ému.
GAËLLE CHAZAL
TALENT. Formé ily a
quelques mois, Ie groupe Blues de Paris a transporté le public dons son univers
mêlant Jazz et blues.